La société de bioconvergence Cellink a établi un partenariat avec le fournisseur de technologies d’impression 3D Altem Technologies afin d’accélérer le travail de fond pour la bio-impression des sciences de la vie sur le marché indien. Les institutions de recherche et les hôpitaux locaux peuvent désormais contacter Altem directement pour se renseigner sur les produits Cellink, notamment les bio-imprimantes Bio X6, Bio X, LumenX et Inkredible+, ainsi que sur ses bioinks. L’accord renforcera le champ d’action d’Altem dans le domaine de la recherche médicale et des applications des sciences de la vie et élargira la présence de Cellink en Inde, où la startup suédoise basée à Boston pourra fournir son savoir-faire en matière de bio-impression aux scientifiques pour la réalisation d’études in vitro et la réduction du temps de développement des médicaments.
Dans le but de démocratiser la technologie de bio-impression 3D en Inde, Altem et Cellink vont déployer des efforts stratégiques pour identifier et favoriser les opportunités de développement de la bio-impression dans le pays. Selon le directeur cofondateur d’Altem, Sharath Chandra, le résultat de ce partenariat sera de s’engager et de répondre aux tendances futures de la médecine et des soins de santé grâce à des solutions de bioconvergence.
Nouveau contenu sur la bio-impression 3D de modèles de maladies, accélérant les découvertes thérapeutiques in vitro. Image reproduite avec l’aimable autorisation de Cellink.
Cellink se prépare depuis des années à favoriser l’adoption de la bio-impression 3D pour les chercheurs du monde entier. Grâce à un plan d’affaires stratégique mis en œuvre par le cofondateur et PDG Eric Gatenholm, l’entreprise est passée d’une startup qui développait des bioinks innovants à un leader mondial de la bioconvergence, visant à révolutionner les soins de santé personnalisés.
La société comprenant désormais un groupe de filiales, dont Discover Echo, Ginolis et Nanoscribe, Cellink sera rebaptisée BICO, abréviation de BIo COnvergence. Le nouveau nom du groupe, ainsi que sa nouvelle identité visuelle et son nouveau logotype, devraient renforcer son alignement sur la diversité des technologies qui composent l’entreprise. Outre la bio-impression, Cellink propose à ses clients un flux de travail complet comprenant la robotique, l’intelligence artificielle (IA) et des plateformes logicielles.
La bio-impression est un domaine en pleine expansion. Image reproduite avec l’aimable autorisation de Cellink.
Grâce à cet accord, Cellink s’attend à ce que sa technologie atteigne un large éventail d’instituts de recherche et d’hôpitaux. L’entreprise d’impression 3D basée à Bengaluru dispose d’une équipe de spécialistes en sciences de la vie qui travaillent déjà avec des chercheurs pour fournir de nouveaux produits innovants dans le secteur local des soins de santé.
Depuis 10 ans, Altem est un partenaire logiciel de gestion du cycle de vie des produits (PLM) pour Dassault Systèmes et distributeur des imprimantes 3D Stratasys en Inde depuis 2010. Altem est un précurseur et un leader dans la fourniture de tout ce qui est 3D dans la région. En intégrant les technologies de bio-impression dans son portefeuille, l’entreprise peut fournir les ressources nécessaires à des applications telles que la biofabrication, la découverte et le développement de médicaments, la biologie moléculaire et les omiques, permettant aux chercheurs de cultiver des cellules en 3D, d’imprimer des tissus humains et des organes à des fins de recherche.
Commentant ce partenariat, la directrice générale de Cellink Bioprinting, Cecilia Edebo, a déclaré que la convergence de la robotique, de l’IA, de la génomique et de la bioprinting peut contribuer à améliorer la qualité et l’avenir des soins de santé en Inde. “Compte tenu de la plus grande population adressable et des demandes croissantes de médecine de précision, il est urgent de répondre en priorité aux besoins en matière de soins de santé et appelle à une recherche accélérée sur l’avenir des soins de santé. Notre partenariat avec Altem contribuera à développer la technologie de demain pour créer une meilleure qualité de vie.”
La bio-impression pour la recherche sur le cancer. Image reproduite avec l’aimable autorisation de Cellink.
L’Inde a un grand potentiel dans le développement de médicaments et de drogues, a suggéré M. Chandra, mais elle a besoin de technologies plus spécialisées pour fournir des services de sciences de la vie et de soins de santé. Avec un total estimé de 69 mille hôpitaux dans le pays, dont 43 mille sont privés, et des millions de patients, le potentiel d’amélioration de la santé et de la vie des gens ici est énorme. C’est ce que Gatenholm a essayé de faire depuis qu’il a fondé Cellink en 2016. Que ce soit aux États-Unis, en Europe, en Asie ou en Inde, la vision de Cellink est de voir son initiative de bioconvergence atteindre son plein potentiel pour contribuer à créer la “santé du futur.”
Grâce à cet accord, les partenaires tenteront de faire progresser une industrie en pleine croissance au niveau mondial. Selon le dernier rapport de SmarTech Analysis, la bio-impression devrait atteindre un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars d’ici 2027. Autrefois un segment de niche, cette technologie 3D est devenue une application commerciale bien connue des chercheurs et des investigateurs scientifiques.
En Inde, le marché de l’impression 3D est encore émergent mais devrait s’accélérer dans la prochaine décennie. Des startups locales comme Pandorum Technologies, Next Big Innovation Labs, IndiBio et BioP India ne sont que quelques-uns des acteurs qui sont apparus ces dernières années. Cependant, une marque établie comme Cellink est destinée à accélérer l’adoption des technologies de bio-impression tout en augmentant la demande du marché pour l’ensemble de l’écosystème de bio-impression.
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