Replique, une spin-out de BASF, est en train d’établir un réseau de matériaux d’impression 3D pour faire progresser la production de pièces imprimées en 3D. Ce réseau de partenaires, composé de fournisseurs de matériaux autorisés, a pour but de garantir un ensemble de normes parmi tous les membres. En retour, les clients de la plateforme d’inventaire numérique de Replique, ainsi que les utilisateurs de ces matériaux en général, seront assurés que les polymères sont d’une certaine qualité.
En tant que spin-out de la plus grande entreprise chimique du monde, Replique dispose des ressources et de la portée nécessaires pour devenir un acteur puissant dans le monde des services d’impression 3D. Jusqu’à présent, elle a assuré l’impression 3D de pièces détachées pour le fabricant allemand d’appareils électroménagers Miehle. Désormais, en s’associant à une série d’entreprises autres que BASF, elle sera en mesure d’étendre sa portée.
Quatre accessoires Miele sont produits à ce jour en utilisant la plateforme de Replique : Une pince à café en deux tailles, un nettoyeur de trous de forage et un séparateur de valeur (Source : Miele).
Le réseau de partenaires débutera avec LEHVOSS Group, Evonik Industries, BASF Forward AM et igus GmbH. Ces entreprises collaborent pour garantir que les normes relatives au développement, à la fabrication et à la certification des matériaux sont en place pour qualifier les pièces de rechange imprimées en 3D. Cela se fera en partie grâce à un processus automatisé de documentation de la qualité, qui aboutira à un certificat d’analyse vérifiant que le matériau répond aux spécifications requises. Ce certificat est lié à chaque pièce et enregistré sur la plateforme d’inventaire numérique de Replique.
En plus de permettre cette validation, Replique analysera également les cas d’affaires et les exigences des clients et ajustera, améliorera ou développera des matériaux pour répondre à ces besoins. Les partenaires en matière de matériaux seront en mesure de voir une vue d’ensemble anonymisée des matières premières existantes au moment où les clients ont été intégrés. Ainsi, les partenaires peuvent développer plus directement des matériaux pour ces clients. Cela permet aux entreprises de matériaux de réaliser des analyses de rentabilité, tandis que les clients peuvent accéder aux derniers développements en matière de matières premières, y compris les produits chimiques conçus spécialement pour leurs applications.
“Avec notre réseau de matériaux de confiance, nous avons créé une solution pour fournir à nos clients des systèmes de matériaux de qualité industrielle. Globalement, la coopération transformera l’utilisation de l’impression 3D au-delà du prototypage vers la production en série et l’industrialisation, par exemple en réalisant une qualification plus rapide des pièces grâce à des itérations étroites avec le développement des matériaux, les certifications et le remplacement des matériaux existants. Notre objectif est de trouver la meilleure solution pour nos clients”, déclare le Dr Max Siebert, PDG et cofondateur de Replique.
“Grâce au partenariat avec Replique, nous pouvons déterminer et proposer les meilleures formulations de matériaux pour les applications professionnelles des utilisateurs finaux. Les informations fournies par Replique nous aident à élargir notre champ d’action et à générer des solutions matérielles supérieures”, déclare le Dr Stefan Schulze, directeur des matériaux d’impression 3D chez LEHVOSS Group.
Tous les consortiums industriels fonctionnent en partie comme un groupe de contrôle et de lobbying, de par leur conception même. L’union des forces renforce nécessairement leur pouvoir de sorte que, lorsqu’un problème commercial se pose, le consortium peut travailler ensemble pour le résoudre, qu’il s’agisse de lois nationales, de tarifs douaniers ou autres.
Si le groupe atteint un statut suffisamment élevé, il peut devenir un arbitre de facto des normes, même s’il n’est pas un organisme public. Par exemple, UL est l’une des principales organisations de normes de sécurité dans le monde, bien qu’elle ne soit pas un gouvernement ou un organisme public. En retour, il devient nécessaire pour ceux qui souhaitent participer à cette industrie d’obtenir la validation de cette organisation. Par conséquent, si un réseau de matériaux comme celui lancé par Replique devient la norme de facto, il sera en mesure d’établir les règles de l’industrie. C’est le nom du jeu alors que les géants industriels entrent de plus en plus dans l’espace de l’impression 3D. À mesure que l’AM s’industrialisera, l’industrie contrôlera l’AM.
Ce n’est qu’un début pour le réseau. Replique prévoit d’élargir ses partenaires pour inclure à la fois les polymères et les matériaux.
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